Obésité et surpoids continuent de progresser en France selon une enquête, intitulée « ObEpi», réalisée par TNS SOFRES, coordonnée par des médecins de l'Hôtel-Dieu et de l'INSERM et financée par un laboratoire.
Le rythme de l’augmentation ralentit, notent les responsables de l’enquête, mais il
faudra attendre la prochaine étude pour savoir si la tendance se confirme. Près
de 1 Français sur 3 se trouve en situation d'embonpoint plus ou moins marqué (IMC
supérieur à 25).
«Toutes les générations sont touchées, analyse Arnaud Basdevant, mais on devient
obèse de plus en plus tôt, ce qui fait craindre des conséquences plus importantes
et plus précoces pour les jeunes générations.» .
La fréquence de l’obésité reste inversement proportionnelle aux revenus (près de
19% des obèses disposent de moins de 900 euros, 18% entre 2.900 et 1.200 euros,
contre moins de 5% à partir de 5.301 euros).
L’obésité est considérée par les médecins comme une épidémie. Et pour cause:
«Un obèse a dix fois plus de risque d’être traité pour trois facteurs de risques
vasculaires (diabète, hypertension, anomalies des graisses du sang.) qu’une
personne de poids normal», rappelle Arnaud Basdevant.
Nouvelles du web
On dénombre 5,9 millions de personnes obèses en France, contre 2,347 millions il y a neuf ans.
Le rythme de l’augmentation ralentit, notent les responsables de l’enquête, mais il
faudra attendre la prochaine étude pour savoir si la tendance se confirme. Près
de 1 Français sur 3 se trouve en situation d'embonpoint plus ou moins marqué (IMC
supérieur à 25).
«Toutes les générations sont touchées, analyse Arnaud Basdevant, mais on devient
obèse de plus en plus tôt, ce qui fait craindre des conséquences plus importantes
et plus précoces pour les jeunes générations.» .
La fréquence de l’obésité reste inversement proportionnelle aux revenus (près de
19% des obèses disposent de moins de 900 euros, 18% entre 2.900 et 1.200 euros,
contre moins de 5% à partir de 5.301 euros).
L’obésité est considérée par les médecins comme une épidémie. Et pour cause:
«Un obèse a dix fois plus de risque d’être traité pour trois facteurs de risques
vasculaires (diabète, hypertension, anomalies des graisses du sang.) qu’une
personne de poids normal», rappelle Arnaud Basdevant.
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On dénombre 5,9 millions de personnes obèses en France, contre 2,347 millions il y a neuf ans.
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