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mardi 30 janvier 2007

L’eau, une denrée inestimable

Un homme peut vivre environ un mois sans manger, mais il ne survivra pas plus d’une semaine sans boire. Voilà pourquoi des spécialistes soutiennent que la réduction des réserves d’eau douce engendrera un nombre croissant de conflits dans les années à venir. D’après un rapport publié en 2002 dans la revue Time, plus de un milliard de personnes dans le monde ont du mal à se procurer de l’eau potable.

De nombreuses raisons expliquent le problème de l’eau. En France, c’est la pollution qui est en cause. Elle est de plus en plus préoccupante. “ Les rivières françaises sont en très mauvaise santé ”, révèle Le Figaro. D’après les scientifiques, l’eau est contaminée par les nitrates contenus dans les engrais agricoles. “ Les fleuves français ont rejeté 375 000 tonnes de nitrates dans l’Atlantique en 1999, soit près de deux fois plus qu’en 1985 ”, ajoute le journal.

Au Japon, la situation est identique. Afin d’assurer au pays une production stable de nourriture, “ les agriculteurs n’ont eu d’autre choix que de recourir aux engrais chimiques et aux pesticides afin de satisfaire la demande ”, explique Yutaka Une, responsable d’une association de lutte contre la pollution agricole. Il en est résulté, selon les termes de l’IHT Asahi Shimbun de Tokyo, “ un problème grave au Japon ” : la contamination des eaux souterraines.

Au Mexique, 35 % des maladies “ sont imputables à la dégradation de l’environnement ”, signale le journal Reforma. Qui plus est, d’après une enquête du ministre de la Santé, “ 1 habitant sur 4 ne dispose pas d’égout ; plus de huit millions trouvent leur eau dans des puits, des rivières, des lacs ou des torrents ; plus de un million d’autres l’obtiennent auprès de camions citernes ”. Dès lors, qui sera surpris d’apprendre que 90 % des cas de diarrhée sont attribués à l’eau contaminée ?

“ On ne trouve pas que du soleil, du sable blanc et de l’eau claire sur les plages de Rio, fait observer le magazine Veja. On y croise aussi des colibacilles d’origine fécale et des flaques de pétrole. ” La raison en est que plus de 50 % des égouts brésiliens se déversent directement dans les cours d’eau, les lacs et l’océan sans subir d’épuration. Il en résulte des pénuries chroniques d’eau potable. Les cours d’eau qui entourent São Paulo, la plus grande ville du Brésil, sont tellement pollués qu’il faut faire venir de l’eau depuis une distance de 100 kilomètres.

De l’autre côté du globe, en Australie, la pénurie d’eau est principalement due à un phénomène appelé salinisation. Pendant des dizaines d’années, on a encouragé les propriétaires terriens à défricher leurs terres pour les cultiver. Comme moins d’arbres et d’arbustes puisaient de l’eau dans les nappes phréatiques, le niveau de celles-ci s’est élevé, amenant plus près de la surface des milliers de tonnes de sel. “ La salinité frappe déjà quelque 2,5 millions d’hectares, constate le CSIRO, un institut de recherche. Ces terres agricoles comptent parmi les plus productives du pays. ”

De l’avis de certains, ce désastre aurait pu être évité si le législateur australien n’avait pas privilégié le profit au détriment de l’intérêt public. “ Dès 1917, on a informé les autorités que les régions où se cultivait le blé étaient particulièrement sujettes à la salinité, rappelle Hugo Bekle, de l’université Edith Cowan, à Perth. Dans les années 20, on a rendu publics les dangers du défrichage et, dans les années 30, le ministère de l’Agriculture a reconnu ses effets sur l’élévation des nappes phréatiques. En 1950, le CSIRO a réalisé une étude approfondie pour le gouvernement [australien]. [...] Pourtant, les autorités n’ont pas tenu compte de ces cris d’alarme, accusant les scientifiques de parti pris. ”

Notre survie est menacée

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