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lundi 21 mai 2007

Grippe aviaire : la Suisse incite la population helvétique à s'équiper en masques de protection

Un jour ou l'autre, c'est une certitude, une pandémie de grippe déferlera sur le monde. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en sont convaincus. Il suffit pour cela qu'un virus inconnu apparaisse, contre lequel la population n'a pas eu l'occasion de développer de défense immunitaire. C'est une constante de l'histoire de l'humanité. Mais pour la première fois nous sommes en mesure d'anticiper la catastrophe. L'OFSP demande donc à la population de se préparer et d'acheter des masques de protection. Chaque citoyen, à l'exception des jeunes enfants, est appelé à acheter une réserve de 50 masques chirurgicaux pour son usage personnel. Un peu dans le même esprit qui voulait autrefois que les ménages fassent des "provisions de guerre" ou qu'ils aient accès à un abri antiatomique. La stratégie des autorités peut surprendre, explications.


Pourquoi ? Dès sa survenue, l'épidémie de grippe aviaire a fait craindre une pandémie. Le virus est particulièrement virulent à l'encontre de certains oiseaux; s'il s'adaptait de façon efficace à l'homme, il pourrait se propager rapidement. L'OMS a établi un plan d'alerte de six niveaux. Nous sommes, depuis trois ans, au niveau trois : le virus ne se transmet pas encore de l'homme à l'homme, mais la menace est réelle. L'organisation a demandé aux gouvernements de se préparer. Fin 2006, la Suisse bonne élève a été le premier pays à communiquer son plan de bataille contre la pandémie. Il s'agissait de mesures relevant de la Confédération et des cantons. Avec, notamment, le stockage des 8 millions de doses de vaccin pré-pandémique, et des réserves de Tamiflu pour 2 millions de personnes. Aujourd'hui, l'OFSP en appelle à la responsabilité individuelle. A chacun de se protéger.

Comment ? Le port d'un masque chirurgical peut limiter la transmission du virus, qui se propage par la toux et les éternuements. Ou par le contact avec des objets ou surfaces contaminés pour autant que l'on se touche ensuite la bouche, les yeux ou le nez. Aucune étude sur l'efficacité du masque n'a encore été publiée. Mais l'OFSP mise sur l'expérience acquise lors des épisodes de SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère . L'effet de protection escompté repose sur deux facteurs. Lorsqu'il est porté par des personnes infectées, le masque réduit la quantité de germes pathogènes en circulation. Par ailleurs il protège, partiellement, les personnes en bonne santé. Il s'agit donc de diminuer les risques de contamination. Son utilisation doit être simple.

Lequel ? L'OFSP a averti les distributeurs, pharmacies mais aussi grandes surfaces comme Migros et Coop. Celles-ci vendent dès aujourd'hui (depuis le début du mois pour Migros) des emballages de 50 masques simples, certifiés par Swissmedic, l'organe de contrôle des médicaments. Coût 4,90 francs (3 euros) l'emballage. En pharmacie l'offre est plus sophistiquée, avec des modèles munis ou non de soupape (sic). Le modèle le plus simple garantissant une protection de deux heures coûte 20 centimes pièce (12 centimes d'euros), le plus sophistiqué, qui a une durée de vie de huit heures, revient à 4,10 francs pièce (2,5 euros).

Quand ? L'idée est de se munir d'un masque de manière ponctuelle : pour affronter la foule. L'OFSP a calculé qu'il suffirait dans le meilleur des cas d'un masque par jour et par adulte pour faire face à ces situations. Comme une vague de pandémie devrait durer environ six semaines dans une région - douze pour toute la Suisse -, il faudrait environ 50 masques par personne pour faire face aux virus.

Combien de temps ? Après deux ou trois heures, les masques deviennent humides et perdent de leur efficacité. Il faut les changer. Ils doivent être bien adaptés au visage et couvrir la bouche et le nez. L'utilisation précise des masques et les situations dans lesquels il faudra les porter ne seront déterminées que lorsque le virus sera identifié et son mode de propagation connu. kEt les enfants? L'expérience a montré que les masques n'étaient adaptés ni pour les nourrissons, ni pour les enfants en bas âge. En cas de pandémie, il vaut mieux garder les plus petits à la maison et prendre des mesures d'"éloignement social", comme la fermeture des écoles et des garderies.

Quoi d'autre ? L'OFSP rappelle également des mesures d'hygiène simples : se laver régulièrement les mains, utiliser un mouchoir en papier pour tousser et éternuer et le jeter après usage. Eviter de serrer des mains, d'embrasser les gens. Et conseille plutôt de rester à une distance respectueuse de son interlocuteur.

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