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vendredi 27 avril 2007

L’enfance terrorisée

Sur les routes du nord de l’Ouganda, des milliers d’enfants, pieds nus, se mettent en marche à la tombée du jour. Ils quittent leurs villages avant la nuit pour se rendre dans des villes telles que Gulu, Kitgum et Lira. Une fois arrivés, ils se dispersent vers les immeubles, les arrêts de bus, les parcs et autres refuges de ce genre. Quand le soleil se lève, ils regagnent les routes pour rentrer chez eux. Pourquoi ces étranges va-et-vient ?

ON LES appelle “ les migrants de la nuit ”. Ces jeunes quittent leurs maisons au crépuscule parce que, quand l’obscurité envahit la brousse, ils ne sont plus en sécurité chez eux.

Depuis près de 20 ans, des troupes de guérilleros font irruption dans les villages pour enlever des enfants. Chaque année, des centaines de garçons et de filles disparaissent ainsi. Presque toujours kidnappés la nuit, puis cachés dans la forêt, ils sont utilisés par les rebelles comme soldats, porteurs ou esclaves sexuels. S’ils ne coopèrent pas, on leur coupe le nez ou les lèvres. Ceux qui sont rattrapés alors qu’ils tentaient de s’enfuir sont promis à une mort d’une atrocité indescriptible.

Le terrorisme fait d’autres jeunes victimes. Les adolescents mutilés de Sierra Leone savaient à peine marcher quand on leur a coupé les mains et les pieds à coups de machette. En Afghanistan, des petits garçons et des petites filles jouent avec des papillons de plastique multicolores, et y laissent leurs doigts et leurs yeux lorsque ces mines déguisées en jouets explosent.

Parfois, les jeunes touchés par le terrorisme subissent un autre sort. Sur les 168 personnes qui ont perdu la vie lors de l’attentat survenu à Oklahoma City (États-Unis) en 1995, 19 étaient des enfants, dont certains des bébés. Telle une rafale de vent qui souffle une bougie vacillante, la bombe a tué ces petits êtres sur le coup. Cette attaque les a privés du droit à l’enfance, celui de jouer, de rire et de se blottir dans les bras de leurs parents.

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